La chanteuse s’apprête à dévoiler un nouveau projet, explorant une nouvelle fois son héritage français, angolais, portugais et brésilien.
« En langue tchokwé, lorsque l’on souhaite faire sourire les personnes qu’on prend en photo, on leur pose la question ‘Pwanga ni puy?’, ‘Lumière ou obscurité?’ », a expliqué la chanteuse Lúcia de Carvalho à propos de son prochain album sur ses réseaux sociaux. « Et les photographiés répondent joyeusement ‘Pwangaaaa!’ pour montrer leur plus beau sourire ! Quand une amie m’a raconté cette anecdote, j’ai tout de suite su que j’avais trouvé là le nom de notre nouvel album – ‘lumière’ ».
Ce nouvel album, qui fait participer des artistes notables comme les chanteurs brésiliens Chico César et Anna Tréa et les musiciens angolais Galiano Neto et Betinho Feijo, va chercher ses influences au-delà de la sphère franco-lusophone à laquelle Lúcia nous a habitué, introduisant ici des éléments de gospel ou de musique orientale. Cependant, la base reste le Brésil, le Portugal, la France et l’Angola, où la chanteuse a d’ailleurs clippé « Phowo » auprès de femmes paysannes. Le titre « Somahaka » est également disponible.
Lúcia de Carvalho est née en Angola, mais a grandi et mûri en France. Sa langue maternelle et son sens du rythme l’ont vite orientée vers les musiques brésiliennes. En 2008, après dix ans avec le groupe Som Brasil, elle décide de se lancer dans une carrière solo. Kuzola, son album sorti en 2016, avait fait l’objet d’un documentaire dans lequel la chanteuse s’embarquait dans un long voyage aussi musical qu’initiatique entre le Brésil et l’Angola.
Pwanga de Lúcia de Carvalho, disponible le 14 janvier.